Salle comble et défilé quasi sans faute, pour la dispersion de la garde-robe des princes de Lignes provenant du château de Beloeil. Le montant total atteint, 475.880 euros frais compris a été obtenu au quadruple des estimations. Le musée de la Mode et du Costume du palais Galliera préemptait à 34.000 euros la veste faite vers 1747 par les ateliers londoniens de Spitafields. Elle était estimée 4.000 euros. Le somptueux brocart de soie broché et brodé aux coloris intenses est servi par un état de conservation impeccable qui justifie en grande partie le prix obtenu. Par leur luxe, les productions de Spitafields concurrençait au XVIIIe siècle celle de Lyon. Le dessin des ornements de cette veste sont dus à Anna Maria Garthwaite, comme en témoigne un album de croquis du Victoria & Albert museum de Londres, daté du 23 octobre 1747.

Vers 1747, les ateliers londoniens de Spitafields fabriquaient des habits somptueux.

Par leur luxe, les productions de Spitafields concurrençaient au XVIIIe siècle celles de Lyon. Le dessin des ornements de cette veste sont dus à Anna Maria Garthwaite, comme en témoigne un album de croquis du Victoria & Albert museum de Londres, daté du 23 octobre 1747.
Veste d’un habit, Ateliers de Spitafields 1747-1748: somptueux brocart naturaliste tissé à disposition, le fond gros de Tours bleu céleste façonné à croisillons ; les larges bordures entièrement brochées de coquilles en filé, frisé or et lame argent, avec des fleurs brochées de soie de la plus vive polychromie (état superbe, toute la pièce de la même fraîcheur que sous les pattes de poche, les fils métal non oxydés).
Notre veste peut être rapprochée avec avantage d’une pièce du Metropolitan Museum of Art, New-York : coupe et coloris identiques, dessin tout à fait semblable y compris pour le revers de la poche, mais avec un fond plus riche et des coloris plus vifs sur notre exemplaire.
Le dessin de la veste du Metropolitan a été retrouvé dans les albums de Anna-Maria Garthwaite du Victoria & Albert Museum, Londres (5985.13) à la date du 23 octobre 1747.
Anna-Maria Garthwaite est l’un des principaux dessinateurs de la fabrique de Spitafields près de Londres qui, à chaque saison, s’inspirait du goût de Versailles et des soieries lyonnaises.

Nous vivons une époque que l'on veut qualifier de libre, joyeuse et sans contrainte, créative et inventive.

Et les hommes portent des vêtements stricts comme jamais, des costumes sinistres, des jeans décolorés.